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20/10/2009

jeux de masques

" Le monde est un grand bal où chacun est masqué."

- Vauvenargues -

 

11/10/2009

liens

 

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" Tandis que nous agissons avec bonté, avec indifférence ou peut-être avec hostilité à l'égard de ceux que nous croisons dans notre existence, nous faisons trembler la grande toile d'araignée du monde. L'être que je touche, en bien ou en mal, touchera un autre être, qui à son tour en touchera un autre; qui peut dire quand cesseront les tremblements de l'immense toile, et jusqu'en quel lieu distant se feront sentir les répercussions de mon geste? "

 

- Frederick Buechner -

 

 

 

08/10/2009

histoire de survie

Parce que Roman, parce que Mistral, parce que Mac, et parce qu'il est de ces choses qui m'atteignent...

29/09/2009

Roman

 Emprisonné en Suisse en attente d'une extradition pour les Etats-Unis pour une faute expiée et une plainte de la victime levée, citoyen français, reconnu pour l'ensemble de son oeuvre pas libre de sa vie il y a de quoi frémir, qu'est ce donc que cette justice, quelque chose m'échappe sans doute, peut-être plus encore, le monde change et les valeurs pas à la bonne place. Il me semble qu'il y a plus dangereux sur cette planète qu'un artiste ayant le courage et le talent d'exprimer et de remuer les consciences, qu'un homme qui a payé le prix fort aussi en matière de violence et de douleur, mais je ne suis ni Dieu ni juge, néanmoins ça me dépasse! Un peu l'impression que tout cela est une sorte de machination pour évacuer l'esssentiel, plus de neutralité en Suisse, plus de sécurité plus de liberté d'expression de liberté de mouvement, plus de justice, tout cela parait bien effrayant, non? 

Rendez nous Roman.

 

27/09/2009

épure

 

Man Ray, Noire et Blanche 1936.jpg

 

 

" Arrachons, déchirons tous ces vains ornements."

- Racine -

 

 

 

20/08/2009

vertu de l'amour

 

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" L'amour a la vertu de dénuder non point les deux amants l'un face à l'autre mais chacun d'eux face à soi-même."
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- Cesare Pavese - Le métier de vivre -

 

19/08/2009

Mise en mots

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’écriture est un art de vivre, une nécessité peut-être aussi, j’ai le ventre qui crie et la main qui écrit, les mots me viennent et s’égrainent avec ferveur pour conjurer ou extraire, je les laisse faire. J’aime le langage épistolaire, vivant et décousu, très en direct si je puis dire, jeune beaucoup plus jeune je m’écrivais, drôle de s’écrire pour se construire, je me faisais du chère, très chère ou dans les moments plus fréquents et moins fastes du pauvre diable ou stupide femelle, cela m’est resté.

Depuis que j’ai ouvert cet espace, je ressens un changement en moi comme une sorte de porte qui s’entrouvre tous les jours un peu un peu plus et qui m’ouvre à une part de moi-même insoupçonnée. Est-ce parce que je livre et ouvre mon cœur, parce que je mets en mots et en images mes émotions et sentiments, est-ce le regard de l’autre cet autre que je ne connais pas, est-ce parce que je me permets d’exister, beaucoup de questions c’est vrai besoin de comprendre et d’apprendre. Tout ça prend une importance vitale au même titre que l’heure de méditation quotidienne du rêve éveillé ou d’un sommeil réparateur parfois si difficile à trouver, écrire me devient indispensable comme peut l’être la respiration c’en est une d’ailleurs parfois gênée par des états émotionnels trop intenses et submergeants.

Mais je ne suis pas écrivain et je suis fascinée par ces gens de l’art qui maîtrisent les mots et les font danser en vers ou en prose, très sensible à la musique je le suis plus encore par la littérature et la poésie, c’est pour moi une nourriture, pour l’esprit et pour le cœur, je crois bien que tout cela rend meilleur.En tout cas pas pire, écrire matérialise la pensée et l’imaginaire c’est fascinant et parfois souffrant aussi, ludique et révélateur jouissif et émouvant tout un panel d’émotions et de flux qui me traversent, et laisser faire laisser venir les mots ouvrir la digue ne pas retenir et néanmoins  tenir la barre ; parfois les mots transpirent et s’écoulent comme si je n’avais plus ce frein de vouloir bien faire et alors c’est magique, quoiqu’il en soit l’acte d’écrire est un don, un don de soi. Il en est qui change la souffrance du monde en or, et qui arrivent par leurs mots à plus qu'atteindre l'être et l'âme, je ne peux vivre sans eux, certains plus que d'autres encore envoûtent, ravissent, caressent mes cellules cérébrales aux aguets et affamées et celles de mon coeur qui a toujours soif de poésie et de finesse, je ne peux pas vivre sans lui. Je ne sais d'où me vient ce tel amour des mots, dois-je le savoir ou juste m'y abandonner...

 

 

 

 

18/08/2009

passionnément

 

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" Bienheureux les fêlés, car ils laissent passer la lumière."

- Michel Audiard -

 

 

 

06/07/2009

tolérance

 

"Quand on a des idées bien à soi, même un petit stock, on est obligé d'accepter qu'on se retrouvera sans cesse devant des gens qui vous tireront la tronche, qui essayeront de prendre le contrepied, de vous diminuer, de vous "faire comprendre" que vous devez la fermer, ou qu'il faut éviter tel ou tel type parce qu'il est cinglé ou pédé, ou faux-derche, tel autre parce que c'est un branleur, un obsédé, ou encore un voleur, un bigot, un spirite, un fumeur de hasch, et unetelle une traînée, une exhibitionniste, une pute, une gouine, une mal élevée. Ceux-là, ils réduisent le monde entier à quelques êtres hybrides, monotones, ennuyeux et "parfaits", et ainsi ils rêvent de te transformer en un déviant, en une merde ambulante, ou ils essaient de te fourrer dans leur secte personnelle pour mieux ignorer et abolir tous les autres. Et ils te disent: "Oui, ainsi va la vie, mon brave, en un processus permanent de sélection et d'exclusion. Nous nous détenons la vérité. Les autres, qu'ils aillent se faire foutre." Et s'ils passent trente-cinq ans à te marteler ça dans le cerveau, dès que tu te retrouves isolé tu te prends pour le meilleur et tu t'appauvris énormément, parce que tu as perdu un bel aspect de l'existence: savoir goûter la diversité, accepter que nous ne sommes pas tous égaux et que dans le cas contraire ce serait affreusement lassant." - Gutiérrez -

 

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Rapportée par Trader lors d'une discussion sur l'art chez Didier, cette observation sur la tolérance de Gutiérrez m'a interpellée, un tantinet provocateur mais les épices réveillent toujours un plat et la tolérance, à mon sens est loin d'être un plat facile à cuisiner et à réussir sans tomber dans le magma du condescendant et du tout doit être accepté et pardonné. La tolérance relève du grand art car elle implique une conscience de soi et une compréhension, une ouverture, une culture aussi. Loin d'être si facile envers l'autre et parfois aussi envers soi.

 

 

23/05/2009

Jedi !

 

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Là, cette émotion qui m'étreint, mes fils, hommes en devenir, leurs grands corps, leurs esprits alertes et bondissants, attentifs et réactifs, trois coeurs d'or, d'airain, avec cet humour bien à eux, décapant, sans concession, jeunes et libres, avec des doutes et des convictions, et cette soif de vivre, d'éprouver, et d'exprimer.

Un déjeuner animé, comme je les aime, ça fuse de partout, ça rebondit, ça extrapole, ça crie, jure et raisonne.

" Maman, t'es un Jedi! "

Unanimes. J'en suis toute retournée.

 

20/05/2009

libres


 

 

" La liberté ne se possède pas. Ce n'est pas un objet, mais un attribut de notre personnalité. Nous sommes libres de résister à la pression extérieure, libres de faire ce que nous voulons, libres d'être nous-mêmes. Parfois plus, parfois moins. La liberté, c'est accroître, ou faire décroître peu à peu la liberté de départ ."

- Erich Fromm - L'art d'écouter -

 

 

 

 

18/05/2009

le regard


" Ce qui est important, c'est le regard... Le regard qui perce ..."

" Je me sens toujours prisonnier évadé."

 

 

Merci Katch, belle rencontre ...

 


Oyé, oyé!

 

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Je me fais le relais de Stéphane Ranger suite à son billet , lui même suite à celui de Christian Mistral au sujet de ce disciplinaire filtre Blogger, imposé sur son espace, le relais de ce propos de Sandra Gordon en commentaire : "Contenu scandaleux mon cul ouais. Unisono. C’est pas sorcier c’est à cause d’un oligophrène. Un abruti, un gnochon. Tribaux, tribales, ribauds, ribaudes et tribades, pensez-vous qu’un bébête j’ai-pris-connaissance-de-l’avertissement-et-je-souhaite-continuer va changer la donne? " Car enfin, cela dépasse l'entendement, je trouve et aussi anodin que cela puisse paraître sans doute pour certains, qui évidemment n'ont aucun mal à passer la barrière, je rejoins Stéphane sur la nature de ce voile qui donne une connotation qui n'est pas celle voulu par l'artiste, et comment quelqu'un peut-il s'arroger le droit de savoir mieux qu'un autre si le contenu d'un texte ou d'une image ou de l'association des deux est ou n'est pas dangereux pour le lecteur, et à quel titre ! Sans parler de cette piètre excuse de la protection des enfants qui sont sollicités de manière bien plus sauvage par ailleurs; c'est une atteinte à la liberté d'expression et en cela, rien qu'en cela même c'est inadmissible, plus encore sans doute dans un cadre comme celui-ci où cela n'a aucune raison d'être si ce n'est alors peut-être une forme de méchanceté gratuite ou d'envie de nuire, du moins d'essayer.M'enfin! Je crois que c'est tout de même plus grave qu'il n'y parait, on est donc tous soumis à ce que cela puisse arriver, quelqu'un qui décide à notre place de ce que l'on peut écrire ou pas, montrer ou pas, dire ou ne pas dire.

Ca fait peur, tout de même, je trouve. C'est grave et attérrant. Et comme le dit si bien d'ailleurs Stéphane Ranger lui-même:"La moindre petite ombre d'une censure insensée est inacceptable et je crois qu'il faut le répéter et le crier même de la façon la plus menaçante possible."

La liberté d'expression, n'est-elle pas fondamentale?

16/05/2009

petit déjeuner

 

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                                - photo Edwyrd Edwards -

 

 

 

Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.

Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.

 

 

09/05/2009

Etre ou n'être pas

 

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"Etre ou n'être pas. C'est la question.

Est-il plus noble pour une âme de souffrir

Les flèches et les coups d'une atroce fortune,

Ou de prendre les armes contre une mer de troubles

Et de leur faire front, et d'y mettre fin? Mourir, dormir,

Rien de plus; oh, penser qu'un sommeil peut finir

la souffrance du coeur et les milles blessures

Qui sont le lot de la chair; oui, c'est un dénouement

Ardemment désirable! mourir, dormir

- Dormir, rêver peut-être. Ah, c'est l'obstacle!

car l'anxiété des rêves qui viendront

Dans ce sommeil des morts, quand nous aurons 

Repoussé loin de nous le tumulte de vivre,

Est là pour retenir, c'est la pensée

Qui fait que le malheur a si longue vie.

Qui en effet supporterait le fouet du siécle,

L'injure du tyran, les mépris de l'orgueil,

L'angoisse dans l'amour bafoué, la lente loi

Et la morgue des gens en place, rebuffades

Que le mérite doit souffrir des êtres vils,

Alors qu'il peut se délivrer lui-même

D'un simple coup de poignard? Qui voudrait ses fardeaux,

Et gémir et suer sous l'épuisante vie,

Si la terreur de quelque chose après la mort,

Ce pays inconnu dont nul voyageur

N'a repassé la frontiére, ne troublait

Notre dessein, nous faisant préférer

Les maux que nous avons  à d'autres obscurs.

Ainsi la réflexion fait de nous des lâches,

Les natives couleurs de la décision

S'affaiblissent dans l'ombre de la pensée,

Et des projets d'une haute volée

Sur cette idée se brisent et viennent perdre 

Leur nom même d'action ..."

 

-Hamlet, Shakespeare, Acte III Scéne I (Traduction de Yves Bonnefoy)-

 

 

 

 

04/05/2009

blue

 

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Je me sens parfois comme dans une sorte de pénombre lumineuse. Echappée entre rêve et réalité, comme en transit. Alors la vie me parait tellement plus douce et présente, comme si l'air s'infiltrait par les pores ouverts de ma peau détendue. L'esprit en vadrouille, le coeur bien en place et le corps léger. En paix. Sereine et reine de mon imaginaire en perpétuel mouvement. Cette Blue qui me constitue et m'enveloppe de ses bienfaits. Ma réalité "fictionelle" , mes rêves plus audacieux que mes tourments, plus tenaces et impétueux que mes colères, plus ouverts aussi. La vie est une roman que l'on s'écrit à l'encre d'âme, tous les jours un peu, et un peu plus. Symbiose et fluidité du conscient et de l'inconscient , être entièrement, sans peur et sans reproche, vaillante et créative, se permettre. Vivante.

 

     

                       

30/04/2009

en mouvement

"C'est en empruntant les chemins de la mémoire

que l'avenir commence à s'écrire."

 

 

28/04/2009

être

 

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                    " Je ne veux pas chercher à être, je veux être "

C'est Soulef qui nous offre cette pensée de son fils.

 

26/04/2009

Born Into This





 

 

 

"  Nés dans ça , marchant et vivant à travers ça , mourant à cause de ça ..."

- Charles Bukowski -

 

23/04/2009

pour le plaisir

Petite je voulais être danseuse de cabaret. J'ai été majorette, hi hi, danseuse classique pas très douée , grandie trop vite, j'ai appris les claquettes parce que Fred Astaire et la danse africaine beaucoup plus tard. La danse une grande passion . Tout le monde du spectacle, d'ailleurs. Du music-hall au cirque, de l'opéra au théâtre, du ballet au one man show. Plus grande, c'est metteur en scène qui m'aurait plu...

Mais quand j'ai un coup de grisou, je dis souvent:" Ah danseuse de cabaret !!"

Time ?